Qui est Marie ? la mère de Jesus
Découvrez qui est Marie, la mere de jésus. Cette article vous raconte son histoire vieille de 2000 ans.
CULTURE CHRÉTIENNE
3/27/20256 min read
L’une des figures les plus importantes et les plus vénérées du christianisme. Marie est mentionnée comme la mère de Jésus de Nazareth dans les Évangiles canoniques du Nouveau Testament, et elle occupe une place centrale dans la piété chrétienne, qu’il s’agisse du catholicisme, de l’orthodoxie ou même de certaines branches du protestantisme. Son nom est évoqué dans d’innombrables prières, son image est représentée dans des millions d’œuvres d’art, et de nombreux lieux lui sont consacrés dans le monde entier. Le lien suivant renvoie à sa fiche sur l’encyclopédie Wikipédia, qui présente de manière approfondie son rôle et sa place dans les traditions religieuses et historiques : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_(m%C3%A8re_de_J%C3%A9sus)
Marie serait née à Nazareth, en Galilée, probablement vers la fin du Ier siècle avant notre ère. Selon la tradition chrétienne, elle est la fille de Joachim et d’Anne, un couple pieux et longtemps stérile, à qui Dieu aurait accordé une descendance après de nombreuses prières. Bien que les Évangiles canoniques ne développent pas cette partie de sa vie, les textes apocryphes, en particulier le Protévangile de Jacques, relatent son enfance et son entrée au Temple dès son plus jeune âge, où elle aurait été élevée dans la piété.
Les récits évangéliques situent le moment charnière de sa vie au moment de l’Annonciation. L’ange Gabriel lui apparaît et lui annonce qu’elle concevra un enfant par la puissance de l’Esprit Saint. Ce fils sera appelé Fils de Dieu. Malgré sa surprise, Marie accepte avec foi cette annonce, déclarant : « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ». Cette réponse a été maintes fois commentée dans la tradition chrétienne comme un modèle d’obéissance et de confiance absolue en Dieu.
Marie est alors fiancée à Joseph, un charpentier de Nazareth. Lorsqu’il apprend sa grossesse, il envisage de la répudier en secret, mais un ange lui apparaît en songe et lui confirme que l’enfant à naître est d’origine divine. Ils partent ensemble à Bethléem pour le recensement ordonné par l’empereur Auguste, et c’est là qu’elle donne naissance à Jésus dans une étable, faute d’avoir trouvé de place à l’hôtellerie. Les Évangiles mentionnent la visite des bergers, puis celle des mages venus d’Orient, qui reconnaissent en Jésus l’envoyé de Dieu.
Après la naissance de Jésus, la famille fuit en Égypte pour échapper au massacre des Innocents ordonné par Hérode, puis revient s’installer à Nazareth. Très peu d’éléments sont connus sur la jeunesse de Jésus, mais Marie est présente à plusieurs reprises dans les épisodes marquants de sa vie publique. Lors des noces de Cana, elle interpelle son fils pour qu’il intervienne, ce qui donne lieu au premier miracle : la transformation de l’eau en vin. Elle le suit dans certains de ses déplacements, bien que les Évangiles soulignent parfois la difficulté pour sa famille de comprendre pleinement sa mission messianique.
Marie est présente au pied de la croix lors de la crucifixion de Jésus. Ce moment tragique est fortement souligné dans l'Évangile selon Jean, où Jésus confie sa mère au disciple qu’il aimait. Ce passage est interprété comme la naissance de l’Église, Marie devenant dès lors la mère spirituelle de tous les croyants. Après la résurrection de Jésus, les Actes des Apôtres mentionnent qu’elle est présente avec les disciples dans la chambre haute, lors de la Pentecôte.
Dans la tradition catholique, Marie est reconnue sous plusieurs dogmes importants. Le plus ancien est celui de la maternité divine, proclamé au concile d’Éphèse en 431, qui affirme qu’elle est « Mère de Dieu » (Theotokos), non parce qu’elle précède Dieu, mais parce que celui qu’elle a enfanté est pleinement Dieu et pleinement homme. En 1854, le pape Pie IX proclame le dogme de l’Immaculée Conception, selon lequel Marie a été conçue sans péché originel. En 1950, le pape Pie XII proclame le dogme de l’Assomption, affirmant qu’elle a été élevée corps et âme au ciel à la fin de sa vie terrestre. Ces dogmes soulignent l’unicité de Marie dans l’histoire du salut, en tant que modèle de foi, de pureté et d’obéissance.
Dans l’Église orthodoxe, Marie est également très vénérée. Elle est appelée Théotokos et considérée comme la protectrice de l’humanité. Son rôle est fondamental dans la liturgie byzantine, et elle est invoquée dans de nombreuses prières. L’Assomption est aussi célébrée dans l’orthodoxie sous le nom de Dormition de la Mère de Dieu, marquant son endormissement paisible et son élévation au ciel. Contrairement au catholicisme, l’orthodoxie ne reconnaît pas le dogme de l’Immaculée Conception tel que défini à Rome, mais elle considère néanmoins Marie comme exempte de tout péché personnel.
Dans les traditions protestantes, la figure de Marie est perçue avec respect, mais elle n’est généralement pas l’objet de vénération ou de dogmes. Martin Luther lui-même exprimait une grande admiration pour Marie et reconnaissait sa virginité perpétuelle, mais les réformateurs ont rejeté le culte marial tel qu’il s’était développé au Moyen Âge, le jugeant excessif et non fondé sur les Écritures. Aujourd’hui encore, certaines branches du protestantisme lui réservent une place symbolique, notamment dans la période de Noël, tandis que d’autres la considèrent simplement comme une femme pieuse et modèle.
Marie est aussi présente dans l’islam, où elle est appelée Maryam. Elle est mentionnée plus souvent dans le Coran que dans le Nouveau Testament. Une sourate entière (la sourate 19) lui est consacrée. Elle est reconnue comme la mère du prophète Jésus (ʿĪsā), conçu miraculeusement par l’ordre de Dieu. Marie est considérée comme l’une des femmes les plus pures et les plus vertueuses. Elle représente un modèle de chasteté, de piété et de soumission à la volonté divine. Dans la tradition musulmane, elle est souvent citée en exemple, notamment dans le cadre de l’éducation des filles et de l’exemplarité morale.
Au-delà des textes religieux, Marie a marqué la culture occidentale de manière profonde et durable. Son image est omniprésente dans l’art chrétien : sculptures, fresques, icônes, tableaux, vitraux et mosaïques ont multiplié les représentations de la Vierge à l’Enfant, de la Pietà, de l’Assomption ou encore de l’Immaculée Conception. Des artistes majeurs comme Giotto, Michel-Ange, Raphaël, Léonard de Vinci ou Botticelli ont tenté de traduire son mystère et sa douceur. La musique sacrée lui a également consacré d’innombrables œuvres : des Ave Maria de Schubert et Gounod jusqu’aux cantates de Bach ou aux compositions contemporaines.
La piété populaire a également contribué à la diffusion de son culte. De très nombreux lieux de pèlerinage lui sont consacrés dans le monde : Lourdes en France, Fátima au Portugal, Guadalupe au Mexique, Medjugorje en Bosnie-Herzégovine, et bien d’autres encore. À Lourdes, les apparitions de 1858 à Bernadette Soubirous ont marqué durablement la spiritualité française. Chaque année, des millions de pèlerins se rendent sur les traces de la Vierge, cherchant guérison, paix ou réconfort.
Marie est invoquée dans une multitude de prières, parmi lesquelles le "Je vous salue Marie", le "Magnificat" (tiré de l’Évangile de Luc), et les litanies mariales. Le rosaire, prière méditative centrée sur la vie du Christ et de Marie, est l’un des piliers de la dévotion catholique.
La figure de Marie transcende aujourd’hui les clivages religieux. Pour les chrétiens, elle est un modèle de foi, pour les musulmans un exemple de piété, et pour d'autres traditions ou même dans une perspective laïque, elle incarne la maternité, la compassion et la paix. Elle est célébrée non seulement pour ce qu’elle a été historiquement, mais aussi pour ce qu’elle symbolise spirituellement. Elle représente la capacité humaine à accueillir le divin, à dire "oui" à ce qui nous dépasse, à porter la lumière dans un monde souvent obscur.
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